La transpiration excessive des aisselles

L’hyperhydrose axillaire, ou transpiration excessive des aisselles, est une pathologie gênante pour les patientes : Gêne sociale, nécessité de ne porter que des hauts sans manche ou au contraire des emmanchures très larges , nécessité de choisir des tissus non fragiles. Problème économique par surconsommation de vêtements dont le tissu est brûlé par l’excès de sueur.


La transpiration malodorante est due à une prolifération bactérienne et peut le plus souvent être réglée par des règles d’hygiène spécifiques. Dans certains cas le problème est métabolique nécessitant l’éviction de certains aliments (fish odor syndrom). L’utilisation de déodorant à la pierre d’alun ou aux gels d’alumine diminue souvent la transpiration (attention aux peaux fragiles avec les gels d’alumine).

Une efficacité redoutable !

Les injections de toxine botulique -Botox- dans les aisselles une à deux fois par an donnent d’excellents résultats dans 65 à 70% des cas. Il n’y a pas d’effet secondaire hormis la possibilité de déplacement transitoire de la zone d’hypersudation.

En dernier recours...

Dans les cas rebelles, une intervention chirurgicale de section nerveuse au niveau axillaire peut se discuter avec des équipes entraînées. Le risque est le déplacement des zones d’hypersudation, cette fois définitive.
Pour un coût identique à une injection de botox sur le visage, le résultat dure de 8 à 12 mois selon l’intensité de la transpiration.

A RETENIR

1Parfois résolu par des déodorants adaptés
2Coût élevé mais 70% de réussite
3Aucun effet secondaire

Technique utilisée