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5 janvier 2022
Journée évènement le 1er février
11 janvier 2022

FICHE
Lichen scléreux vulvaire

Le Centre de la Femme à Nantes met à votre disposition ces fiches patient qui vous permettrons de vous informer et de préparer au mieux votre rendez-vous.


Quelle est l’évolution naturelle de la maladie ?

L’inflammation chronique de la peau, lorsqu’elle n’est pas traitée, entraîne des modifications de l’aspect de la vulve qui peuvent être à l’origine de rapports sexuels plus difficiles et douloureux et parfois des complications infectieuses locales.

Est-ce pré cancéreux ?

Le cancer de la vulve est rare. Certains des cancers se développent sur un lichen scléreux. Cependant, le risque de développer un cancer de la vulve chez les patientes ayant un lichen scléreux vulvaire semble faible quand celui-ci est bien pris en charge (voir traitement).
Celui-ci peut se manifester par un épaississement localisé de la peau, une érosion qui ne cicatrise pas, voire une tuméfaction qui saigne lors de la toilette.
Ces symptômes, s’ils persistent, doivent vous amener à consulter votre médecin.

Quel traitement du lichen scléreux vulvaire ?

Le traitement vise à soulager des démangeaisons, empêcher les modifications d’aspect de la vulve et à prévenir la survenue du cancer.
Ce traitement associe l’application d’une crème à base de cortisone pendant plusieurs mois, voire des années et une surveillance par un médecin expérimenté.
Ce traitement est simple, efficace et bien supporté. Si les lésions vulvaires ne démangent plus et que les modifications de la peau ont disparu ou sont stables, on peut espacer les applications de ce traitement local. La durée du traitement et la fréquence des applications de la crème dépendent de l’évolution de chaque patiente, et sont expliquées par le médecin spécialiste qui assure la surveillance.
La grande majorité des patientes ont une vie tout à fait normale, même si le traitement au long cours est nécessaire. Une surveillance prolongée et régulière est nécessaire.

Que retenir ?

  • Son diagnostic doit être suspecté devant des démangeaisons persistantes, un blanchiment de la peau, des fissures fréquentes, une gêne lors des rapports sexuels.
  • Le traitement repose actuellement sur l’application locale d’un dermocorticoïde.
  • Ce traitement est simple, efficace et bien toléré.
  • Cette affection est chronique, et volontiers récidivante à l’arrêt du traitement.
  • Un traitement et un suivi prolongé et régulier sont donc nécessaires.
  • La grande majorité des femmes traitées et surveillées mène une vie tout à fait normale.
  • La fréquence et la cause du lichen scléreux vulvaire ne sont pas réellement connues actuellement.

 Société Française de Dermatologie 

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